ousmane gaoualL’insécurité bat son plein à Conakry et dans la Guinée profonde sans la moindre préoccupation des autorités Guinéennes. Ce qui laisserait penser selon plusieurs observateurs, que les paisibles citoyens froidement assassinés sans aucune élucidation sont victimes d’une complicité voire une orchestration au plus haut sommet de l’Etat.

La liste des gros bonnets assassinés par des hommes en uniformes militaires à l’aide d’armes de guerres s’allonge de jour en jour. La dernière en date est celle de l’ancien ministre Thierno Aliou Diaouné. Alors que cet assassinat qui a fait grand bruit jusqu’aux nations unies n’a pas encore été élucidé, c’est le député de l’opposition Ousmane Gaoual Diallo qui confie d’être victime de menaces de morts proférées par des personnes se réclamant proches du pouvoir. Cette information émane du député lui-même qui l’a affiché sur sa page facebook. Nous vous livrons l’intégralité de sa déclaration :

« Menace de mort,
Depuis quelques jours je fais l'objet de menace de mort par des gens qui se réclament du RPG ARC-EN-CIEL via des numéros masqués ou étranger.
Cette pratique d'un autre âge ne va pas me distraire et me faire changer ma détermination à faire en sorte qu'Alpha Condé ne soit plus président de la république au soir des prochaines élections. 
Qu'ils me menacent ou me tue ça ne changera rien sur la volonté du peuple de Guinée de prendre une autre direction. 
Les guinéens sont fatigués de vivre sous la terreur, dans un régime autocratique. La Guinée doit changer de président car celui qui tient le gouvernail de la nation n'est pas à la hauteur de notre aspiration à la paix, à l'unité pour une Guinée fraternelle et prospère.
Je prends donc au sérieux cette menace et attire l'attention de la communauté nationale et internationale sur cette volonté du pouvoir de Conakry seul responsable de notre sécurité sur ce qui m'arrivera
. ».

Cette menace est plus que consternant. Alpha Condé qui n’a aucun bilan à défendre aurait décidé d’en finir avec les voix discordantes afin de lui permettre de tripatouiller en sa faveur les futures présidentielles.

Il convient de rappeler que Madame Aïssatou Boiro et M. Thierno Aliou Diaouné avaient confié à leurs proches d’avoir été menacé de morts. Malheureusement, ils ont été froidement assassinés au vu et su des autorités de Conakry qui n’ont toujours pas voulu engager des enquêtes sérieuses pour élucider ces assassinats sordides et lâches.

« Il serait temps que les Guinéens de toute tendance confondus se lèvent pour chasser du pouvoir, ce mossi Burkinabé qui n’a aucune considération pour notre pays » peut on entendre dans les conversations des citoyens. Seront-ils entendus ? C’est toute la question.

Affaire à suivre …

Aly Soumah, www.guinee58.com, Conakry