ac1Mborré, regarde dans quel état lamentable, déglingué, misérable a toujours été et se trouve encore le bled ! Regarde ce capharnaüm qu’est cette Guinée de Goby Condé, le suzerain qui trône au palais Gokhi Fokhè ! Et regarde-moi ! Regarde-moi ! Ne détourne pas la tête. Ferme tes yeux et tes soupapes si mes vieilles frusques crasseuses et puantes enveloppant ma loque humaine choquent ta vue et vaporisent des odeurs pestilentielles empestant l’air que tu respires. Mais ouvre bien ton cœur pour zieuter ta Guinée, ma Guinée, notre Guinée à tous qui, pour une énième occasion, va se trouver à la croisée des chemins à la prochaine mamaya présidentielle.

Tu sais, Mborré ! C’est le contenu de la lettre de démission de cet ancien fonctionnaire de la banque mondiale et ancien ministre, le nommé Youssouf Sylla, qui se défroque en quittant l’UFDG avec un ton qu’on ne lui connait pas, qui m’amène ainsi à te parler. L’on sait qu’en politique, tout parti vise à approcher le kibaniyi ou si tu veux le pouvoir. La politique ce n’est pas la sécurité sociale où l’on octroie des œuvres de bienfaisances. « C’est qu’il n’y a pas dans la dure arène politique, de bons et positifs sentiments (sauf par erreur), juste des intérêts à défendre ou à préserver », professe l’ancien premier ministre français Dominique De Villepin qui prend soin de mettre entre parenthèses son sauf par erreur.

C’est pourquoi, l’on insiste à dire avoir été surtout intéressé par la teneur de la lettre de démission de Youssouf Sylla publiée sur internet en vue d’une large publicité. On va l’aider à faire une large diffusion de sa démission pour qu’il soit bien compris de tous et de toutes. Woilà !

Depuis Dakar, le mécontent Youssouf Sylla éructe qu’une « longue méditation » l’a « amené à conclure que l’UFDG et ses militants sont pris en otage par une oligarchie très restreinte en nombre, ethnocentrique et imbue d’idées féodales, théocratiques et claniques. Cette oligarchie est omniprésente dans l’orientation, les prises de décisions et les choix stratégiques. » Question.

Cette « longue méditation » lui a pris combien de tierces, de secondes, de minutes, de jours, de semaines, de mois, d’années pour que ce constat illumine sa conscience et le dégoûte ainsi de l’UFDG ? Une chose reste incontestable : Youssouf Sylla n’est pas membre fondateur de l’UFGD. Sa prise d’habit dans le cloître du parti date seulement de 2009 ou de 2010. Laissons maintenant courir les ragots pour dire qu’il est quelqu’un qui, sous la bannière du PUP, alors parti au pouvoir, en tant que Directeur national du budget, était membre de l’oligarchie qui faisait la bamboula sous la houlette de Ibrahima Kassory Fofana, le puissant ministre des Finances d’alors, dans Cona-cris. Ils couraient les plus belles nanas de la contrée, organisaient des virées à Paris, à New York, à Dakar dépensaient sans compter les deniers publics. Ils se sont enrichis illicitement avec des placements bancaires à l’étranger. Pendant ce temps, on crevait la dalle dans beaucoup de familles guinéennes dont le lot quotidien est toujours la mouise, la déscolarisation et l’échec scolaire de leurs enfants, les maladies, le manque de soins médicaux, la mort. En Sus aux yeux des Guinéens imprégnés des réalités sociales, Youssouf Sylla est très versé dans le milieu du PDG, le parti de la révolution sékoutouréenne qui avait déclaré la guerre aux intellectuels peuls en les décimant. Le PDG de Sékou Touré était le parti de l’oligarchie typique, le terreau de l’ethnocentrisme et du clanisme. Mais Youssouf Sylla n’a jamais eu les couilles de fustiger publiquement ces comportements qui ont marqué le PDG de façon indélébile. Et c’est au moment où Goby Condé, le boutefeu qui exacerbe l’ethnocentrisme et érige la médiocratie en système de gouvernement en Guinée, fait le zigoto à Dakar que Youssouf Sylla porte l’estocade à l’UFDG. « De toute évidence, cette oligarchie, au service du Chef, est devenue très irrespectueuse de l’éthique de la morale et des principes démocratiques. » S’emporte Youssouf Sylla. Faisons fi de cette union qui scelle une alliance entre lui et la famille de Sékou Touré pour porter la réflexion sur les termes de sa lettre de démission.

Pour cet analyste, Cellou Dalein Diallo serait certainement influençable par une grappe d’individus que sont les Bano Sow, Kindy Diallo, Abdoulaye Diouma Diallo et Aliou Condé qui n’auraient pas déroulé le tapis rouge à Youssouf Sylla pour le propulser plus haut dans la direction du parti. Mais cette parole sur l’oligarchie du parti nous semble d’autant plus invraisemblable qu’on s’imagine mal Dr Fodé Oussou Fofana ou Mme Anne Marie Tofany ou Kalémodou Yanssané ou encore Bah Oury pratiquer le culte de la personnalité de Cellou Dalein Diallo ou laisser prospérer des idées féodales, théocratiques et claniques qui causent la dégénérescence de toute entreprise humaine. A plusieurs fois, l’on a lu des propos acerbes de la part de cadres ou de simples militants de l’UFDG à l’encontre de Cellou Dalein Diallo. D’ailleurs pourquoi Youssouf Sylla a attendu ce moment pour parler de ça ? Youssouf Sylla cherche plutôt à motiver sa démission, à se donner bonne conscience avant de basculer dans le camp du pouvoir. On le dit entendu aux questions économiques. Gageons qu’il ne gaffera pas en ralliant le RPG par le truchement de l’Arc-en-ciel ou d’un autre parti satellitaire. Ce serait inintelligent de sa part de refaire équipe avec les déprédateurs de l’économie guinéenne que sont Kassory Fofana, Kiridi Bangoura, Ousmane Kaba, Malick Sankon et consorts pour battre campagne cette fois-ci pour le maintien de Gobykhamé au trône après toutes ses dénonciations politiques sur la gestion de l’UFDG. Parce que le RPG fonctionne exactement comme le PDG au temps de Sékou Touré. Pratiquer avec ferveur le culte de la personnalité de Goby Condé que cadres et militants considèrent comme le meilleur, le plus béni de tous les Guinéens. Jamais de jamais un Mohamed Diané ou un Tidiane Traoré ou un autre zig du RPG ne se risqueraient à porter en public de telles dénonciations qui saperaient Goby et le RPG. Parce que le dit Arthur London dans son livre : « L’aveu », au PDG comme au RPG « Etre un homme politique pour eux, c’est simplement savoir mentir comme il faut, dire ce dont le Parti a besoin. Plier les faits, plier » sa vie, ses idées, ses « convictions les plus profondes à ce qui les arrange ce mois-ci, cette semaine-ci, ces jours-ci. » Mensonge, manipulation et machination sont la marque de fabrique du RPG. Car Goby vient même de le soutenir dans sa dernière interview : « la politique, c’est un jeu. » Et il s’empresse de préciser « Et moi je ne joue pas ma vie. » Et qui connaît Gobykhamé sait effectivement qu’il n’a jamais joué sa vie en politique.

L’on ne doute pas que Youssouf Sylla, qu’on a toujours accusé d’être « un agent de renseignement », avait lu « L’aveu » et sait mieux que n’importe quel Guinéen de quoi il retournait dans le PDG et de quoi il retourne actuellement dans le RPG. « C’est la déformation bureaucratique du socialisme, le dogmatisme, l’abandon des principes démocratique et leur remplacement par des méthodes arbitraires de commandement, c’est l’étouffement de la critique, la déification du Parti par l’abus des formules : « Le Parti a toujours raison », « Le Parti te demande », qui nous ont menés sur une mauvaise voie conduisant à tous les abus. Combien y a-t-il eu d’injustices, d’arbitraire et de brutalités dans la façon d’agir avec les membres du Parti ! On a cultivé systématiquement la suspicion dans nos rangs. Pour l’appréciation des cadres, on a utilisé les informations de police. On a permis ainsi le développement, dans le Parti et le pays, d’une atmosphère de méfiance, de peur, puis de terreur, la création et la croissance de ce chancre monstrueux tout-puissant, qui sous couvert de la sécurité de l’Etat, porte le pic du démolisseur dans le Parti et l’édifice du socialisme, en application de la conception stalienne de l’accentuation de la lutte de classe pendant la construction du socialisme… » Tu vois, Youssouf ! Tu te dis pourquoi te balancer tout ça à la figure ? Parce que c’est la souche même de tes accusations. Si tu t’étais contenté de démissionner sans user de termes qui rappellent violemment le profilage ethnique et les discours racistes de Sékou Touré et de ses thuriféraires contre les peuls, l’on n’aurait rien dit. Mais non ! La teneur de ta lettre de démission fait bondir sur internet ce papivore qui se fend de ce commentaire machiavélique : « Tôt ou tard ceux qui ne me croient pas verront la vérité jaillir telle une boule de feu pour illuminer leur subconscient. » Celui qui parle comme ça est un PDGiste qui milite depuis au RPG ! Pour ce papivore foncièrement ethnocentrique et tous les autres qui sont hantés de l’idée qu’un jour un peul accède à la magistrature suprême du pays, Cellou Dalein Diallo est un démon. Ils ne voient le mal que dans le camp de l’UFDG. Dans leur esprit clanique, le RPG ou le PDG ne se composent que de gens bien avec à leur tête des Chefs illuminés. Ces clichés me heurtent. Nous avons trop souffert, nous autres des régimes de Sékou Touré. Et nous souffrons aujourd’hui du régime autocratique de Goby Condé. Vous autres, les régimes de Sékou Touré et de Lansana Conté vous ont largement servi sans rien faire pour le décollage économique du pays et l’épanouissement social des Guinéens, pris individuellement, dans leur majorité.

Nous aspirons au changement. Nous réclamons le développement de chaque Guinéen et de tout le pays. Nous réclamons l’électricité et l’eau potable à Coyah où Kaléta ne fout rien. Que Kaléta éclaire tout le pays, pas Kaloum seulement. Eclairer toute la Guinée ce n’est pas faire des châteaux en Espagne quand même ! Même Bamako est mieux éclairé que Cona-cris et dire que nous sommes au 21 ème siecle. Nous réclamons des hôpitaux dotés de matériels répondant aux progrès scientifiques actuels, de vrais médecins et non des bouchers ou des commerçants véreux en blouse blanche, le goudronnage de toutes les routes et ruelles de la capitale au moins, de la formation et de l’emploi pour la jeunesse et pour les chômeurs, le paiement des arriérés de salaire pour tous les enseignants ou maîtres d’écoles dans le pays. Nous exigeons particulièrement des études de qualités pour les élèves et étudiants dans tout le pays. Nous disons : « A bas Goby Condé ! A bas la médiocrité ! » Il faut mettre en garde les élèves et étudiants guinéens à se référer à Goby Condé. Ils ne doivent pas en prendre de la graine. L’incongruité de ses propos teintés de mensonge politique lorsqu’il est entré en scène à l’occasion de « La maison de l ‘emploi et des compétences » à l’Université de Lansana Conté les a certainement édifiés sur le personnage en question. Sa façon de raisonner est imbécile pour reprendre le mot à Jean-Marie Doré, le bateleur de la politicaillerie guinéenne.

Tenez ! Goby cancane mezza voce : « Une jeunesse qui ne conteste pas est une jeunesse sans valeur. » C’est dire que les élèves et étudiants Sénégalais, Burkinabés, Zaïrois ont de la valeur parce qu’eux descendent dans la rue pour réclamer de meilleures conditions d’études et des études de qualités. Eux réclament de l’emploi à la fin de leurs études. Et ils ont la liberté de ton, de la parole. Mais les élèves et étudiants Guinéens, sous entend Gobykhamé, ne sont que de la merde. Sur la justice, Goby manipule les petits esprits par l’emploi de l’imparfait : « La justice guinéenne c’était n’importe quoi sauf la justice. » C’est vrai. Mais néanmoins la justice guinéenne c’est toujours n’importe quoi sauf la justice. Ahaan ! Et puis ! Et puis devant ces étudiants mal formés, mal instruits, Goby fait l’esprit : « C’est les rêveurs qui font avancer le monde. Mais en Guinée on ne rêve pas. » Afacaya ! Macky Sall ne se risquerait jamais de jamais de tenir un tel propos dans un amphithéâtre archibondé d’étudiants au Sénégal. Ils vont le mettre en pièces. Mais… Goby est assuré à 100% de toujours faire face à des élèves et étudiants incultes qui ne possèdent pas la dialectique du fait d’un enseignement au rabais que son régime aussi impose à ceux-ci, les privant du coup de ressources intellectuelles pouvant leur permettre d’alimenter un débat contradictoire.

De 1958 à 1984, le dictateur Sékou Touré, au lieu de faire rêver les populations guinéennes, les avait tyrannisées, martyrisées.

De 1984 à 2008, le Général Lansana Conté avait cru bon de faire rêver les populaces par des agapes et des mamayas politiques leur permettant de souffler.

De 2008 à 2009, le bourreau-sorcier Aboubacar Sidiki Toumba Diakité jette du sable dans le couscous marocain de Moussa Dadis Camara à qui la communauté internationale ne donne pas finalement le temps de prouver qu’il était vraiment un envoyé de Dieu à l’image de Moïse. Le lieutenant Aboubacar Sidiki Toumba Diakité et ses hommes ont massacré de pacifiques manifestants politiques au stade du 28 septembre à Cona-crimes le 28 septembre 2009.

De 2009 à 2010, le clanique Général Sékouba Konaté a la chance d’assurer la transition. Cellou Dalein Diallo fort de ses 43 % obtenu au premier tour de la présidentielle va au second tour face à Gobykhamé qui n’avait récolté que 18% à ce premier round. Et au second round de la présidentielle guinéenne, Sékouba Konaté pèse carrément dans la balance en faveur de Gobykhamé. En effet Sékouba Konaté exerce des menaces de mort sur le matamore Général malien, Siaka Toumani Sangaré, alors président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) pour qu’il déclare Gobykhamé vainqueur de la présidentielle de 2010.

Et depuis le 21 décembre 2010, Goby Condé, resquilleur de cette élection présidentielle et fossoyeur d’une démocratie balbutiante dans le pays, est en train de faire rêver les populations guinéennes avec à la clé diriger la Guinée d’une poigne de fer, massacrer ses contestataires, dresser les ethnies les unes contre les autres, s’enrichir illicitement et permettre à son rejeton, Mohamed Condé, et à son clan de se remplir les poches à volonté.

Goby ne lâchera pas le trône et le laisse entendre sans ambiguïté sur les ondes de RFI : « Nous irons aux élections le 11 octobre et nous ferons tout pour que tout le monde aille aux élections et ceux qui ne veulent pas aller aux élections, n’iront pas. Nous ne sommes plus dans une période de transition. Donc, la Guinée va résoudre ses problèmes par elle-même. » Pour prouver son intransigeance à garder le kibaniyi et montrer que personne dans le monde ne pourra faire le siège de sa personne physique, il clarifie les choses dès maintenant :

« Nous sommes pour la collaboration mais plus personne ne viendra nous dicter ce qu’il faut faire parce que nous avons souffert pendant les élections législatives. Les autorités de l’Union européenne sont venues se substituer à la CENI. En fait, elles sont venues en disant : c’est notre argent. Cela aussi, c’est fini. Par conséquent, ce n’est pas l’avis de la communauté internationale qui sera fondamental. » Afacaya ! Charbonnier est maître chez soi. Goby est un autocrate, un dictateur. Personne ne viendra lui dicter la démocratie, la tenue d’élection transparente, indépendante, le respect des droits de l’être humain, le respect scrupuleux de l’indépendance de la justice. Il veut bien qu’on parle de la paix, de la réconciliation nationale et de tout ce que vous voulez mais à condition qu’il soit assuré de garder le pouvoir. C’est dans la paix seulement qu’on pourrait certes développer le bled mais à condition que Goby garde le trône. Maintenant si vous réclamez des élections libres, indépendantes, transparentes, démocratiques c’est que vous êtes anti guinéens, non patriotes, des va-t’en guerre, des aigris, des peuls qui, ayant un certain pouvoir sur le commerce dans le pays, veulent encore s’emparer du pouvoir politique. On voit encore Goby Condé attiser la haine ethnique au stade de Kankan : « La Guinée c’est les Malinké, les Toma, les Guerzé, les Soussou et cetera. » Dans la caboche de Goby soit les peuls sont un bidule dans son « et cetera » ou ne sont même pas des Guinéens. Dans tous les cas de figure, c’est imbécile de parler comme ça.

Pour ce fatal 11 octobre prochain, Hadja Nantou Chérif, la coordinatrice du RPG Arce-en-ciel, toujours maquillée comme un camion volé, occupe déjà depuis un certain temps l’écran de la télé bidon nationale pour assurer l’animation de leur farce présidentielle. Et Goby, de son côté, vient de pratiquer une petite ouverture dans cette animation en déclarant les hostilités depuis Dakar où il impute à crime à l’ancien président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, d’avoir encouragé l’ex pharaon du CNDD, Moussa Dadis Camara, à s’accrocher au pouvoir.

Wallahi ! Goby Condé est un « khamané » et un « fissiriwali ». Parce que c’est ce même Me Abdoulaye Wade, en chair et en os, qui, alors élu président de la République du Sénégal le 19 mars 2000, s’était aussi politiquement investi et avait obtenu du président Général Lansana Conté, l’élargissement de Goby Condé qui s’ennuyait à la maison d’arrêt de Coronthie à Cona-cris. Mieux Me Abdoulaye Wade avait donné cinq billets d’avion à Gobykhamé en l’invitant à séjourner à Dakar. Et il l’avait logé à l’hôtel Méridien le président dans une suite avec voiture et chauffeur à sa disposition durant tout son séjour. Mais Goby Condé ne révélera jamais ce qu’il avait quémandé à Me Abdoulaye Wade lors de leur tête-à-tête à la présidence de la République du Sénégal et il ne rapportera jamais la mise en garde que lui avait faite le président sénégalais d’alors. Goby est un dangereux imposteur. Parce qu’en cassant du sucre sur le dos de Me Wade, Goby espère ainsi rassurer Macky Sall de son soutien dans ses hostilités contre le père du Sopi, entendez changement, au Sénégal. En contrepartie, il hausse le ton devant la presse sénégalaise qu’il n’acceptera jamais que le Sénégal supporte « quelqu’un qui veut lui faire un coup d’Etat… » Il fait ainsi allusion à Cellou Dalein Diallo, qui est très fréquent à Dakar, et qu’il soupçonne d’un esprit mal tourné de vouloir le culbuter par l’usage de la force. Goby mijote de découronner l’UFDG et prépare en prélude l’opinion internationale à cet effet. C’est comme ça que procédaient Sékou Touré et son Parti Des Geôles (PDG) pour se débarrasser physiquement d’individus qu’ils jugeaient gênants. « On fabrique les accusations, les crimes, le cadre du procès et ensuite, seulement, on arrête les victimes, les coupables désignés. » Parole de Artur London qui avait vécu ce genre de montage dans sa chair et avait eu la sacrée chance de sortir vivant de prison et de témoigner au bénéfice de l’humanité tout entière.        

 

Benn Pepito