militaires guineensDeux soldats guinéens et un civil ont été tués et quatorze personnes ont été blessées, samedi 28 novembre, dans une attaque à la roquette contre un camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Kidal, dans le nord-est du pays.

« Notre camp à Kidal a été attaqué tôt ce matin par des terroristes », a déclaré un responsable de l’ONU, qui annonce la mort de « deux casques bleus de nationalité guinéenne » et un « civil contractuel ». Une autre source onusienne a fait état de 14 blessés, dont trois dans un état grave.

La Minusma est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, en proportion du nombre de militaires engagés.

 

Deux soldats guinéens et un civil ont été tués et quatorze personnes ont été blessées, samedi 28 novembre, dans une attaque à la roquette contre un camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Kidal, dans le nord-est du pays.

« Notre camp à Kidal a été attaqué tôt ce matin par des terroristes », a déclaré un responsable de l’ONU, qui annonce la mort de « deux casques bleus de nationalité guinéenne » et un « civil contractuel ». Une autre source onusienne a fait état de 14 blessés, dont trois dans un état grave.

La Minusma est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, en proportion du nombre de militaires engagés.

Des zones du Mali hors de contrôle

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida après la déroute de l’armée. Les djihadistes ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

 

Une attaque le 20 novembre contre le grand hôtel Radisson Blu de la capitale, Bamako, a fait vingt morts, outre les deux assaillants. Des hommes armés y avaient retenu environ 150 clients et employés. L’attentat a été revendiqué par deux groupes djihadistes : celui de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, « avec la participation d’AQMI [Al-Qaida au Maghreb islamique] », et le Front de libération du Macina, « avec la collaboration d’Ansar Dine », un groupe armé salafiste.

 

AFP