Le doyen Jean Marie Doré, donné pour mort en début de semaine, qui était en réalité dans un coma profond, est finalement décédé dans la nuit de vendredi aux environs de 2h du matin à son domicile sis à Donka dans la commune de Dixinn. L’ancien Premier ministre a passé près d’un mois dans un hôpital parisien avant de rentrer le dimanche en Guinée pour passer sa convalescence.
Tôt ce vendredi après l’annonce de la mauvaise nouvelle, les proches parents, amis, collaborateurs ont rejoint le domicile du défunt pour présenter les condoléances à la famille éplorée.
Mr Henri Pogomou, l’un des secrétaires du parti UPG, dit comprendre la disparition de Mr Jean Marie Doré et se résigne face à l’inéluctable mort. Il présente ses condoléances à toute sa famille biologique et celle de sa famille politique.
Le doyen Charles Pascal Tolno, compagnon de lutte politique, se rappelle de Jean Marie comme l’homme politique qui a mené un combat noble. «Je retiens donc de monsieur Jean Marie Doré un homme qui a mené de nobles combats. Il avait des défauts que je lui reprochais tout le temps, mais il avait des qualités de grands combattants. Il faut que nos prières l’accompagnent où il est aujourd’hui».
Mr Albert Dammantang Camara, le Ministre de l’enseignement professionnel et porte-parole du gouvernement, venu présenter ses condoléances et celles du gouvernement, affirme que «la disparition du doyen Doré est une grande perte pour le pays, car c’est un monument de notre histoire qui s’en va» et de rappeler la contribution qu’il a apportée pendant la période transitionnelle de 2010.
Le doyen Jean Marie Doré, le Baobab pour les intimes, a occupé de hautes fonctions administratives. Il fut ancien Premier ministre pendant la transition dirigée par le Général Sékouba Konaté en 2010. Il a été élu député pendant l’élection législative de 2013 et en tant que doyen d’âge de l’Assemblée, avait présidé l’ouverture de la première session parlementaire de janvier 2014. C’est le troisième homme politique que la Guinée vient de perdre depuis le début de cette année 2016.
Cette mort laisse donc un vide dans le paysage politique. Que la terre de Guinée à laquelle tu as servi te soit légère et que Dieu accorde la Miséricorde à ton âme.
Aguibou Barry pour www.guinee58.com