tawaangalL'association Tawaangal Pastoralisme organise le samedi 21 mai 2016 dans une salle du groupement d’intérêt public « Yvelines coopération internationale et développement »(YCID) de Versailles une première journée de réflexion autour du Pastoralisme qui s’intitule :

« Evolutions des pratiques pastorales en Afrique sahélo-saharienne : quelles sont les conséquences de ces mutations pour l’avenir des traditions des éleveurs pasteurs peuls ? ».

Objectifs de la journée :

•Attirer l’attention de la communauté scientifique, des décideurs, et du grand public sur les enjeux environnementaux, économiques, sociaux et politiques de l’activité des pasteurs dans un milieu en pleine mutation.

•Sensibiliser et mobiliser les migrants africains et la diaspora d’origine pastorale en France, en renforcement de la société civile des pasteurs pour encourager une culture de la paix dans leurs régions de provenance.

Qu'est-ce que le Pastoralisme :

Le pastoralisme désigne une société fondée sur le troupeau. En Afrique occidentale, c’est aussi un mode de production économique, une forme d’exploitation du milieu et un modèle d’organisation de la société. Les communautés pastorales résident dans des zones caractérisées par des ressources limitées et des conditions climatiques extrêmes.

Les éleveurs sahélo-sahariens : une économie en déclin :

En région sahélo-saharienne, le pastoralisme connait des mutations profondes.

L’élevage constitue sur le plan macro-économique 25% du PNB du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger & du Tchad. Sur le plan social, 80% de la population pratique cette activité au Sahel, c’est un secteur qui crée des emplois et contribue à la sécurité alimentaire : lait, viande, produits dérivés. Il génère un commerce intra régional de bétail sur pied. Il est aussi un facteur d'intégration.

Extrait de : Dramane COULIBALY -Elevage et Pastoralisme au Sahel : Potentialités, Contraintes & Perspectives - 11-12 août 2008

2016_05_tawaangalLe pastoralisme est en crise chronique à cause de l’avancée du front agricole, des freins à la mobilité pastorale, de la vocation plutôt agricole, voire urbaine, des projets de développement ; mais elle est aussi due à l’ouverture des sociétés pastorales elles-mêmes à un monde extérieur par la place croissante de l’économie monétaire, des nouveaux projets de vie des jeunes générations et de la diversification des activités économiques. Les éleveurs, pratiquant un pastoralisme transhumant, se retrouvent, dans des situations de marginalisation spatiale, économique, sociale et culturelle. …. Cela ne constitue que le contexte d’un déclin, voire la disparition, des modes de vie et d’activités de subsistance fondées originairement sur le pastoralisme, celui-ci entendu comme lié à un élevage extensif, à la transhumance, à la mobilité pastorale et plus généralement à un mode de vie social et un univers culturel fondé par le rapport matériel et symbolique entre l’homme et le cheptel.

Extrait de l’article « Les dilemmes du pastoralisme. Entre marginalisation et modernisation chez les éleveurs peuls à Djougou (Bénin) » par Ricardo Ciavolella - 28 août 2012

Organisation de la journée :

La journée est organisée autour de deux tables rondes et un forum :

10h00 – 10h30: Accueil petit-déjeuner

10H30 – 11h00: Ouverture du colloque par Elbarka Ben Hamou (Tawaangal Pastoralisme)

11h00 – 12h30 : 1ère table ronde : L’univers des éleveurs Peuls, leurs pratiques pastorales et leurs traditions culturelles : le pulaaku peut-il être considéré comme le garant du pastoralisme peul ?

Anaïs Leblon (Docteur en anthropologie - Université Paris 8 (Vincennes - Saint-Denis) – Sandrine Loncke (Maître de conférences à l’Université Paris 8 - Saint-Denis - Centre de recherche en ethnomusicologie) – Yassine Kervella-Mansaré (Docteure en anthropologie, chargée de cours à l'Université de Bretagne Occidentale)

12h30 – 13h30: Pause-déjeuner

13h30 – 15h00: 2ème table ronde : Les enjeux sociaux et économiques de l’élevage extensif et du pastoralisme, les actions à mettre en place pour un développement durable du secteur de l’élevage, quel avenir pour les jeunes ?

André Marty (Socio-pastoraliste, ex-IRAM (Institut de recherches et d’applications des méthodes de développement) – Alfa Umar Ba Konaré (Psychologue clinicien et chercheur) -- Mamadou Wone (Président Tabital Pulaaku France.)

15h00 – 15h30: Pause

15h30 – 18h00: Forum de clôture avec deux intervenants. Le forum de clôture va mettre en avant les projets et actions de codéveloppement des migrants en France, pour réfléchir sur les opportunités de renforcement des capacités dans le secteur.

Cédric Le Bris (Responsable coopération internationale département des Yvelines) – Hadiatou Baldé (association pour le développement de l’entrepreneuriat solidaire en Afrique et en Guinée (ADESAG), en attente de confirmation)

 

Informations pratiques :

Lieu : salle du groupement d’intérêt public « Yvelines coopération internationale et développement »

(YCID) de Versailles

Adresse : 3 rue Fontenay 78000 Versailles

Comment s’y rendre : à 7 mn à pied de la Gare de Versailles Rive Gauche (RER C)

Entrée Libre

L'association Tawaangal Pastoralisme :

C’est une association loi 1901 crée depuis septembre 2015.

Elle se donne pour objectif général, la préservation des traditions et cultures des éleveurs transhumants et nomades d’Afrique sahélo-saharienne.

 

 

Communiqué transmis par Tidiane Maloun BARRY

Contact :

Ghislaine DEGBEY-DIALLO- présidente

Tél : 06 32 49 02 95 - Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Site web : http://tawaangalpastoralisme.org