mohamed_conde_AfganAujourd’hui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la maladie du cœur se repend de plus en plus en guinée avec une allure inquiétante. En même temps, certains médecins et autre personnel médical ou paramédical ont pris l’habitude de recommander seulement et simplement l’examen de selles à chaque fois qu’un patient se présente à un centre de santé, et ça quel que soient les signes et symptômes, même quand il est 100% apparent que les signes et symptômes qui se présentent sont liés à un malaise cardiaque.

Apres tout, les médicaments pour le traitement de fièvre typhoïde ou autres type de fièvre sont prescrits et le patient retourne sans qu’un diagnostic correcte ne soit posé pour dépister la vraie cause du malaise. C’est une tendance qui prend une proportion inquiétante et dangereuse et qui interpelle les autorités guinéennes à se pencher sérieusement sur la question.

A vrai dire et sans complaisance aucune, la grande majorité de médecins et autre personnel médical ou paramédical, aujourd’hui en guinée, ont besoin d’un recyclage systématique ou des formations complémentaires ou supplémentaires qui obéissent strictement aux exigences, pratiques modernes, principes, méthodes et déontologie de la profession. Sans quoi, la vie des guinéens continuera à faire face quotidiennement à un danger mortel potentiel. Il est donc impératif que les autorités guinéennes prennent leurs responsabilités pour faire face leurs devoirs de protection de la vie des guinéens.

Quand il n’est pas facile et aisé de remédier immédiatement à la cause de ces problèmes cardiaques qui, entre autres, est due largement à la qualité dérisoire de certains produits alimentaires sur le marché guinéen, il est toutefois possible et faisable de prendre des mesures préventives de protection. C’est une simple question de volonté et de courage politiques.

 

Mohamed Conde

Depuis Kabul, Afghanistan