educationLe gouvernement guinéen a décidé de mettre fin à la saignée financière (perte d'argent) dans les universités et instituts d'enseignement supérieurs du pays, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Pour ce faire, une vaste campagne de recensement biométrique de tous les étudiants a été lancée mardi à Conakry par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Yéro Baldé, et ses cadres techniques.

Au terme de cette opération biométrique, un inventaire sera créé sur l'ensemble des étudiants guinéens inscrits au compte de l'Etat dans les universités publiques et privées ainsi que dans les institutions d'enseignement techniques et professionnelles.

Selon le ministre Yéro Baldé, l'opération vise non seulement à avoir une vision claire des effectifs des étudiants, mais également à avoir une information nette sur les frais réels et les dépenses publiques octroyées par l'Etat pour le fonctionnement des universités publiques.

Les kits d'enrôlement ont une capacité de 2.000 étudiants par jour.

Actuellement, la Guinée compte 19 universités publiques et 57 universités privées, dont 40 implantées dans la capitale Conakry.

"Chaque étudiant doit se faire enrôler, faute de quoi il ne figurera pas dans les effectifs du ministère de l'Enseignement supérieur", a indiqué le ministre, avant d'ajouter que l'Etat dépense assez d'argent dans les subventions et dépenses de transfert sans aucune garantie de bonne gestion.

 

Source: Agence de presse Xinhua