santeL’année 2016 tire sa révérence. Elogieux, médiocre ou encourageant, chaque ministère dresse le bilan. Ce jeudi, le ministre de la Sante, Abdourahmane Diallo s’est attelé à la tâche, onze mois après sa prise de fonction.

Avec les cadres de son département, il a expliqué que son ministre aura œuvré « pour le renforcement du système de santé fragilisé par la maladie Ebola pour offrir aux guinéens un accès à des soins de qualité ». Sauf qu’Ebola n’a pas fragilisé le système sanitaire, il a mis à nu ses limités. Au titre des actions, le département dit avoir équipé les huit régions pour la riposte aux épidémies, la construction de 29 centres de traitement épidémiologiques, l’équipement des centres hospitaliers, et une campagne de masse contre la poliomyélite touchant plus de 3 700 000 enfants de 0 à 5 ans ». La maîtrise de la fièvre Ebola est l’autre trophée du ministre. Sans oublier l’apport des partenaires (OMS, ONU et CDC Atlanta).

Pour la promotion de la santé de la mère et de l'enfant, le département a doté les hôpitaux, centres médicaux communaux et centres de santé en kits obstétricaux de césariennes (8 100 kits); d'accouchements (138 000 kits) et de consultations prénatales. Achat des vaccins traditionnels (BCG, VPO, Pentavalent, VAR, VAA, VAT) subventionné par l’Etat à hauteur de 1 187 225 dollars.

Sur la commercialisation des produits pharmaceutiques, le ministre a promis d’assainir le secteur. Pour seulement onze millions d’habitants, la Guinée compte 96 grossistes, alors que la norme sous régionale est de quatre, même dans des pays plus peuplés.

Aïcha Camara pour www.guinee58.com