naitLe ministre de la jeunesse, Moustapha Naité, a comme ses collègues fait son bilan de l’année 2016, ce jeudi à Conakry. Entourés de ses cadres, le ministre se félicite de la prise en charge progressive des doléances issues de la Consultation nationale de la jeunesse et les initiatives présidentielles notamment dans le domaine de l’agriculture et des métiers artisanaux - Centre d’apprentissage et d’incubation des métiers de la confection.

La mise en place d’un mécanisme institutionnel et financier d’accompagnement des jeunes désireux de créer leurs entreprises qui a permis, dans un premier temps, d’accompagner 25 entreprises dont l’objectif est de créer 500 emplois. Selon le ministre, l’Etat a mis un Fonds de six milliards Gnf. Le ministre parle aussi de l’opérationnalisation du projet Booster les compétences pour l’amélioration de l’employabilité des jeunes, (BOCEJ), financé par un don de la Banque Mondiale.

Perspectives

Pour 2017, le programme phare du département reste le programme national d’insertion  socioéconomique des jeunes (PNISEJ). Projet qui vise à renforcer l’autonomisation et l’employabilité des jeunes, renforcer le programme, VISE, (Vivre de son entreprise) avec des projets agricoles, relancer le pavage des rues de Conakry par des entreprises de jeunes; relancer la construction des Maisons de jeunes (Conakry et régions); la réalisation du Palais de la jeunesse et de la culture.

Sauf que le budget du département « n’est pas au niveau des ambitions ». Le budget de 2016 était de 29 milliards 369 millions (0,19% du budget national).  Pour l’exercice 2017, le budget est raboté et n’a plus que 28 milliards 849 millions. « Un véritable handicap dans la mise en œuvre de la politique nationale de jeunesse », déplore M. Naité.

Aliou Diallo pour www.guinee58.com