logo_ufrLe groupe parlementaire l’Alliance Républicaine a animé une conférence de presse, le 11 janvier 2017. A son tour, elle dénonce le point II de l’accord, susceptible de créer des troubles sociaux, si jamais il devient loi. L’Ufr et ses alliés qualifient l’accord d’exclusif entre la mouvance présidentielle et une fraction de l’opposition républicaine dirigée par l’UFDG.

Ce point II, dit l’honorable Ibrahima Deen Touré, est un recul politique et administratif grave pour notre pays et constitue une menace pour notre démocratie en construction. Il a rappelé que la mise en place des 28 délégations spéciales, « constituait en soi une anomalie administrative pour le département de l’administration du territoire ». On veut engager le même gouvernement à constituer 3 743 anomalies administratives sur tout le territoire national. « Nous savons tous qu’une légalité sans légitimité ne peut produire que des dégâts. L’Alliance républicaine est farouchement opposée à cette recommandation ».

Concernant le retrait par la mouvance présidentielle de leur proposition de substitution de scrutin proportionnel des communales par un scrutin mixte, le groupe parlementaire « prend acte de cette déclaration » et considère que ce retrait contribue au recentrage du débat parlementaire sur le fameux point II qui est en conflit avec les citoyens, mais aussi avec la loi.

 

Aïcha Camara pour www.guinee58.com