femme_viol_guineeA Conakry, les viols commis sur les femmes et filles semblent prendre une proportion inquiétante. Plusieurs ONG locales haussent le ton et demandent plus de justice. Certaines organisations pointent l'impunité comme un facteur aggravant du phénomène.

Castrer tout homme qui se rendrait coupable de viol : c’est la récente proposition d’une député guinéenne. Cette réaction en dit long sur l’abus dont sont victimes les femmes en Guinée.

Le phénomène prend de l’ampleur et occupe souvent les colonnes des faits divers des journaux. Certains violeurs bénéficient d’une protection à cause de leurs liens avec leurs victimes.

"Il y a de plus en plus de viols en Guinée, surtout chez les enfants", explique une directrice d'une ONG. "C'est souvent des personnes dans la famille ou dans le voisinage".

Plusieurs ONG guinéennes s’activent afin de lever les obstacles. Elles encouragent les victimes à dénoncer et déposer plainte.

Plusieurs cas de viols sont condamnés par les ONG guinéennes, mais elles estiment que l’impunité ne facilite pas la lutte contre les violences sexuelles en Guinée.

Selon l’ONG Femme, développement et droits humains en Guinée, aucun âge n’est épargné par les violeurs. Un bébé de neuf mois a, par exemple, échappé à une tentative de viol à Pita selon la même source.

Le viol est condamnable à 5 ans de prison en Guinée.

Source http://www.voaafrique.com