Andrée TouréMarie-Andrée Duplantier Touré, la veuve de Sékou Touré, le tout premier tyran de la Guinée indépendante, tombe enfin le masque. Au journal de TV5 Afrique, elle s’est dépiautée de sa mantille de Hadja, d’épouse immaculée, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du bled pour révéler au grand jour son vrai visage et établir sa tacite complicité dans les atrocités commises par son mari et leur Révolution abjecte.

Surfant sur les sombres pages de leur Révolution, Andrée Duplantier Touré remue le couteau dans la plaie en sacrant :

« Tout le monde ne peut pas être du même avis. Ça c’est impossible. Ceux qui parlent de ces camps, mais ils savent pourquoi. Ils savent. On n’amène pas quelqu’un comme cela au camp si tu n’as rien fait.

Ce n’est pas tous les Guinéens qui sont allés aux camps. Ceux qui sont allés aux camps qu’ils se posent la question pourquoi ? »

La vieille bique de la Révolution se lâche et dégueule enfin c’est qu’elle a dans le ventre. Jusque là, elle passait aux yeux des Guinéens pour la simple femme de Amadou Sékou Touré et qui n’aurait rien à voir avec les atrocités et tous les crimes perpétrés pendant le règne du phraseur de la Révolution guinéenne.

Allez ! on va croiser le fer avec cette vieille bique sachant que la majorité des Guinéennes et Guinéens que la Révolution sékoutouréenne avait envoyés dans ses camps y avaient laissé leur peau. Les survivants de ces camps, pas nombreux à ce jour, ne cessent de témoigner pour éclairer la lanterne de tous ceux et de toutes celles qui voient encore Sékou Touré et sa Révolution immonde comme un individu qui voulait bien faire mais qui avait été amené à commettre « des actes regrettables » par la force du contexte de l’époque. Les laudateurs de Sékou Touré se rengorgent de chanter ses louanges et ne souffrent pas les contempteurs qui sapent son nom.

C’est vrai que Sékou Touré était apparu comme un défenseur de la liberté de l’homme noir avant l’accession de la Guinée à l’indépendance.

C’est vrai qu’il s’était fait le porte-voix du « Non » des populations guinéennes au projet de référendum présenté par le général De Gaule aux anciennes colonies françaises.

C’est vrai que face à De Gaule, sa voix n’avait pas tremblé pour exiger au nom de toutes les Guinéennes et de tous les Guinéens l’indépendance immédiate et inconditionnelle du patelin.

C’est vrai que son aura s’était propagée sur le continent. Et c’est vrai que la Guinée, jeune nation, aux lendemains du 28 septembre 1958, avait fait rêver les autres africains, fiers de Sékou Touré et de sa Révolution. La Guinée avait été un miroir aux alouettes. Et dans les pays voisins on ne pouvait pas soupçonner l’hideuse face cachée de Sékou Touré tellement que les jeunes africains de l’époque étaient entraînés par l’élan panafricaniste.

Michael Voslensky, quant à lui, avait vu juste :

« Ceux qui se sont le plus battus pour l’idéal révolutionnaire, ceux qui ont exigé les libertés les plus grandes, se transforment en horribles réactionnaires dès qu’ils ont le pouvoir. »

C’est exactement le cas de Sékou Touré qui avait compris de travers la dialectique marxiste. Ce qui expliquait au demeurant son iconoclasme, son nihilisme le caractérisant et l’éperonnant à imposer l’hégémonie de sa Révolution à toutes les Guinéennes et à tous les Guinéens et aux étrangers vivant dans le pays.

La Révolution sékoutouréenne à l’image de la Révolution de Lénine n’admettait aucune critique et se figeait en dogme.

Est-ce que vous vous souvenez de Magassouba Moriba ? Mal lui en avait pris de critiquer la Révolution dans les colonnes de Horoya pendant la campagne de la « bouche ouverte » lancée par Sékou Touré pour débusquer ses dénigreurs. Magassouba Moriba avait fini au bout d’une corde avec trois autres suppliciés, Baldet Ousmane, Barry III et Keïta Kara de Soufiane, au pont Fidel Castro le 25 janvier 1971.

Hadja Marie-Andrée Duplantier Touré ! Franchement, on ne comprend pas. Et Dieu sait que nous avons envie de comprendre, comprendre ce déchaînement de ton mari sanguinaire, comprendre sa rage de crever la paillasse. Pourquoi avais-tu accepté qu’il envoie au camp de la mort le témoin de votre mariage que l’Eglise de Conakry s’était refusé de bénir ? Pourquoi tu n’avais pas intercédé en faveur du malheureux ?

Tout processus historique, dans l’optique de la dialectique marxiste, est appelé irrémédiablement à évoluer, rien n’est statique et immobile. C’est dans cet ordre d’idées qu’en novembre 1962, Loffo Camara et d’autres s’étaient battus contre l’hégémonie de Sékou Touré dans le régime de la Révolution en perdant de vue que celui-ci ne supportait pas qu’on lui porte la contradiction verbale. Le débat, la contradiction et la contestation de ses idées donnaient des boutons à Sékou Touré. Foncièrement rancunier et pétulant, le Chef suprême de la Révolution avait alors commandité l’éjection de la frondeuse au 8e congrès du PDG en 1967. Il la fera ensuite arrêter en décembre 1970 et emprisonner dans les geôles du camp Kindia. Sékou Touré était un misanthrope. Et il avait fait payer cher à Loffo Camara la joute oratoire qu’elle lui avait opposée devant tiers.

A la Voix de la Révolution, il avait hululé en demandant à la cantonade la sentence réservée aux : « traîtres de la Révolution ? » Et des voix maléfiques de sonner le glas : « Au poteau ! »

L’on sait aujourd’hui, de science certaine, que Mamadi Keïta, demi-frère de Marie-Andrée Duplantier, faisait partie de ce peloton d’exécution qui avait criblé de balles Loffo Camara avec d’autres hommes attachés « Au poteau ! » le 25 janvier 1971 au Camp Boiro.

Pourquoi Sékou Touré avait fait arrêter El hadj Fodé Lamine Kaba, l’imam de Coronthie à Cona-crimes ?

Son fils Cheikh Abdoulaye Kaba donne des détails sur l’arrestation de son père aux alentours de mars 1960. Détails à lire dans « Mémoire collective » qui est vraiment une relique sur les violences politiques en Guinée rendue public le 2 octobre 2018 par RFI, la FIDH et l’OGDH.

« Ils l’ont emmené dans une jeep, il a d’abord été envoyé au commissariat central, à la DPJ. La population de Kaloum, mécontente, affluait vers le commissariat central, ils ont décidé de déplacer l’imam vers le Camayenne », explique le fils. Le camp Camayenne est une autre appellation du camp Boiro.

Pourquoi Sékou Touré avait expédié l’imam El hadj Lamine Kaba au camp Boiro ? Et dire que El hadj Lamine Kaba était un fervent supporteur de Sékou Touré avant la date du 25 août 1958. En ce sens que dans un de ses sermons l’imam aurait dit : « Sékou Touré est le prophète de tous les noirs. Il a beaucoup fait pour asseoir la popularité de Sékou, pour imposer le PDG, il était aimé par ses fidèles », déclare le fils de l’imam.

Comme si ce sermon satanique voulait donner foi à ces lignes écrites dans « Les possédés » de Dostoïevski :

« Tout peuple n’est peuple que tant qu’il a son dieu propre et qu’il exclut tous les autres dieux sans aucune concession ; tant qu’il a foi qu’il vaincra par son dieu et qu’il chassera du monde tous les autres dieux. »

Pourquoi alors avoir envoyé El hadj Fodé Lamine Kaba au camp ? Pourquoi envoyer les anciens sectateurs au camp ?

Tu martèles sans appel que « Ceux qui sont allés aux camps qu’ils se posent la question pourquoi ? »

Eh bien ! El hadj Lamine Kaba n’est plus. Donc évitons de dire des lapalissades. On n’a pas le pouvoir d’un chaman mais on peut faire foi aux archives nationales qui évoquent les différents ayant opposé l’imam de Coronthie au régime de Sékou Touré.

El hadj Lamine Kaba « s’était déjà heurté au gouvernement au mois de novembre, lors de la décision de n’autoriser que deux prières par jour au lieu de cinq, et plus récemment au mois de mars, au moment de la fête du Ramadan ».

Les escarmouches entre l’imam et la Révolution avaient commencé aux lendemains de l’accession de la Guinée à l’indépendance. En octobre 1959, Ismaël Touré, demi-frère de Sékou Touré, à la tête d’une palanquée de dignitaires (nouvelle caste) s’engouffre dans la mosquée de Coronthie pour ordonner qu’ « à partir de maintenant, les assemblées du parti devront se dérouler à l’intérieur des mosquées après la prière du vendredi. »

Hic et nunc, El hadj Fodé Lamine Kaba avait manifesté sa vive désapprobation de transformer les mosquées en tripot, en lupanar. Il avait appelé les fidèles à manifester. En sus il avait critiqué dans son sermon les exécutions publiques à Cona-crimes et à l’intérieur du bled d’individus coupables de larcins en disant que « dans la religion, on coupe la main des voleurs mais on ne tue pas. »

L’imam apparaissant de plus en plus comme une menace pour la Révolution, Sékou Touré n’avait pas tergiversé longtemps pour l’envoyer au camp et le faire liquider physiquement.

Empêtré dans l’entreprise d’un pouvoir absolu, le dieu de la Révolution guinéenne se montre réfractaire à toute idée qui contrebalancerait son idéologie, sa gouvernance. Il customise son idéologie révolutionnaire, fait de la milice populaire et des sycophantes la pierre angulaire de la Révolution, entortille des analphabètes, des illettrés, des nullités, des médiocres en les propulsant à des responsabilités militaires, administratives, politiques, gouvernementales. La pensée unique s’impose de fait à toutes et à tous. Les Guinéens se surveillent les uns les autres pour le compte de la Révolution qui s’infiltre dans les interstices des ménages. Une sape de plomb pèse sur toute la Guinée. Le pays est quadrillé, et les populations vivent dans l’enfermement.

Les écrivains Djibril Tamsir Niane, ancien proviseur du lycée classique de Donka à Cona-cris et auteur du célèbre roman « Soundiata », et l’ancien ministre Lamine Kamara auteur de « Guinée, sous les verrous de la Révolution » sont sortis vivants des camps. Ils racontent dans « Mémoire collective » leur enfermement dans ces camps.

En 1961, les enseignants publient un mémorandum qui répertorie leurs souffrances et leurs revendications. Hic et nunc, Sékou Touré accuse les enseignants de subversion.

« Dans un régime libéral, dit Djibril Tamsir Niane, on peut diffuser un document pour que les gens adhèrent à vos idées. Mais nous étions déjà dans un régime totalitaire qui n’admettait aucune entrave à son pouvoir, c’était la fin du syndicat libre. Désormais, tout allait être dirigé par le gouvernement et le parti unique. Nous avons également senti le poids du parti unique ainsi que l’esprit communiste, totalitaire. »

Quelques heures après la diffusion du mémorandum, Koumandian Keïta, grand orateur et secrétaire général du syndicat national des enseignants de Guinée, Mamadou Traoré Ray Autra, Ibrahima Kaba Bah, Bahi Seck, Djibril Tamsir Niane et des élèves sont arrêtés manu militari à Conakry et envoyés au camp des gardes républicains (futur camp Boiro) et au camp Alpha Yaya Diallo.

Koumandian Keïta et Ray Autra écopent de 10 ans de prison. Ibrahima Kaba Bah et Lamine Kamara prennent 5 ans de taule.

L’élève Béavogui contracte la diarrhée verte et meurt en prison. Le Méphistophélès de la Révolution s’empresse alors de relâcher les autres élèves après treize (13) mois de bagne.

Djibril Tamsir Niane et Ray Autra sont relâchés après trois ans d’enfermement.

« Keïta Koumandian est resté cinq ou six ans, mais il était déjà mentalement atteint. Cette incarcération a été terrible. 1961 a été un grand tournant. C’est le début du parti Etat. Le couronnement, ce sera l’élection de Sékou Touré comme Responsable suprême de la révolution en 1968. Le culte de la personnalité s’installa en Guinée », témoigne Djibril Tamsir Niane.

Lamine Kamara, non plus, n’a pas laissé sa peau au camp Boiro. Dieu l’a sauvé. Il a été arrêté une première fois dans le complot dit des « enseignants » et embastillé au camp Boiro. Une seconde fois il a été mis aux fers suite à l’affaire de l’agression portugaise du 22 novembre 1970. Incarcéré et torturé au camp Boiro, Lamine Kamara est transféré d’abord au camp Soundiata Keïta de Kankan ensuite au camp de Kindia.

Il se demande encore aujourd’hui pourquoi Sékou Touré l’avait fait impliquer dans l’agression portugaise ?

« La première fois que j’ai été enfermé au camp Boiro en 1961, j’étais encore élève à l’Ecole Normale. Tous nos professeurs guinéens avaient été arrêtés, ce qui avait entraîné un mouvement général de protestation pour demander leur libération. Même si protester n’était pas un crime, j’estime tout de même avoir fait quelque chose que l’on pouvait me reprocher à cette fois-là. Mais en 1971, je n’avais rien fait du tout… »

Cette seconde arrestation avait désillusionné Lamine Kamara qui était alors fana de Sékou Touré. Dans les camps, Lamine Kamara avait percé à jour l’ignominie et la barbarie de la Révolution sékoutouréenne. Paranoïaque, mégalomane, le Méphistophélès de la Révolution se battait plus contre des moulins à vent pour conforter son pouvoir personnel au lieu de rassembler les Guinéens, d’assurer leur sécurité et leur liberté en vue de développer la Guinée. Il obombre « Le soleil des indépendances » ; et il se défile de ses responsabilités personnelles dans l’échec du développement économique de la Guinée et cherche des boucs émissaires à jeter en pâture pour calmer l’impatience des populations à gagner leur vie et à vivre dignement.

« On a cherché des boucs émissaires. Je crois – car c’est également ce qu’on a observé dans d’autres pays communistes – qu’il fallait justifier les échecs économiques de la Révolution par ces arrestations et ces complots. La Révolution ayant choisi d’abandonner l’économie de marché faisait souffrir le peuple. Pour justifier les souffrances du peuple, on dénonçait des complots, on arrêtait des gens. Et surtout des intellectuels, des cadres de haut niveau pour dire aux Guinéens : « Vous souffrez ? Voilà, les responsables. Ce sont eux. Eux, qui ont fourbu des complots contre le régime et le peuple. »

Sékou Touré, illuminé, ne pouvait pas blairer les intellectuels qui regimbaient à se laisser conduire comme les moutons de Panurge. Il voulait que tous les Guinéens l’obéissent au doigt et à l’œil, et deviennent ses moutons. Il ne voulait pas d’individus instruits en Guinée. Il voulait des abrutis, des individus obtus, des saligauds comme Ismaël Touré, Siaka Touré, Mamadi Keïta, Seydou Keïta, Sékou Cherif qui parlait de « la gare voiture des avions de Labé », Louis Lansana Béavogui dont la femme était son amante, le général Lansana Diané qui n’avait jamais reçu une formation militaire, le terrible Moussa Diakité, Karim Keira dit Albella qui se délectait en torturant des prisonniers au camp Boiro, et tutti quanti.

Sékou Touré, égotiste, ne voulait pas d’une population instruite. Parce que tout simplement « Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction !... » dit Balzac.

C’est pourquoi Sékou Touré avait fait liquider quasiment tous les intellectuels de son temps qu’il percevait comme des adversaires potentiels. Il avait transformé la Guinée en camp de concentration. Excepté lui, sa femme, Mohamed Touré, son fils putatif, sa fille Aminata Touré, ses maîtresses et ses innombrables bâtards, les dignitaires de la Révolution, leurs femmes et leurs enfants légitimes et leurs enfants adultérins, et une poignée d’imbéciles, les menus guinéens n’avaient pas la liberté de leur mouvement. Ceux et celles qui cherchaient à quitter le rafiot Guinée par la voie terrestre étaient exterminés aux frontières. Dieu seul sait combien de Guinéens avaient été mitraillés, égorgés, pendus par l’armée guinéenne aux frontières de la Guinée avec le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Amnesty International estime le nombre à près de 50. 000 personnes massacrées par la Révolution sékoutouréenne.

C’est en cela que Hadja Marie-Andrée Duplantier Touré ment quand elle dit que « Ce n’est pas tous les Guinéens qui sont allés aux camps ». La Guinée était un immense camp pour beaucoup de Guinéens.

Et l’histoire donne raison aujourd’hui et sur toute la ligne au père de Lamine Kamara à propos de Sékou Touré : « L’homme que vous suivez, non seulement n’est pas un homme de vérité, mais ce n’est pas non plus celui qui fera le bonheur de notre pays. »

En effet les populaces peinent à avoir de l’eau potable et de l’électricité dans cette Guinée qu’on dit pourtant être le château d’eau de l’Afrique. Elles triment aujourd’hui encore dans la misère et la pauvreté dans ce pays qui est un « scandale géologique » du fait de la richesse de son sous sol. Aujourd’hui encore on dispense un enseignement de quatre sous dans les écoles et les universités guinéennes. Les dispensaires et les hôpitaux et les cliques privées guinéens sont plus que jamais des mouroirs pour les menus malades, rançonnés par des soignants véreux. Les routes dans la capitale et à l’intérieur du bled sont toutes défoncées, dégradées. Le prix des denrées alimentaires monte à l’exponentiel. Tout va mal aujourd’hui en Guinée. Les Guinéens vivent mal. Il faut absolument un changement radical au pouvoir. Débaptiser « Sékoutoureya », engager le dialogue avec les Guinéens en vue de leur réconciliation, rassurer les diaspourris et les diasripoux, qui ne supportent plus de vivre dans le spleen, et affréter un bateau pour les aider à rentrer au bercail, lutter contre la pratique de la concussion dans les rouages du pouvoir et de l’administration, dégrossir l’armée guinéenne et inculquer dans la caboche des cognes, des pandores et des bidasses les notions élémentaires des droits de l’homme, exiger l’obtention du baccalauréat, l’on parle du vrai carton, pour les recrutements dans l’armée. L’armée guinéenne doit cesser d’être un dépotoir de caïds, de voleurs, de délinquants, de drogués, de brigands, de tueurs nés qui, pendant les manifestations politiques de l’opposition, profitent de l’occasion pour piller les commerces, les boutiques, les quelques maisons cossues de la capitale. La Guinée doit cesser d’être une planète à part entière où l’on marche sur la tête. Il faut que dans ce pays, les autorités au sommet du pouvoir apprennent à respecter la loi. Respecter la loi. Ce ne sont pas les populations qui ne respectent pas la loi. C’est Goby Condé, gourou du palais Gokhi Fokhè, au sommet du pouvoir qui doit montrer le chemin aux autres autorités du bled qu’elles doivent respecter la loi, qu’ils ne peuvent pas tripatouiller la constitution pour leur propre contentement. Sinon c’est la voie ouverte à la pagaille dans la contrée…

Benn Pepito