cdd_nvoC’est la boulette que traine en ce moment le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo. Depuis la fracassante révélation de JM Doré de l’acceptation par le président de l’UFDG du maintien de Way-Mark sans la consultation préalable de ses pairs de l’opposition, les critiques fusent de toute part.

La dernière en date est celle du vice président de l’UFDG en charge des Affaires Extérieures et de la Communication, Bah Oury qui a demandé à son président d’apporter des précisions sur cette révélation de JM DORE. Il n’en fallait pas plus pour faire sortir l’UFDG de son silence assourdissant. C’est via la cellule de communication du parti que Monsieur Diallo a réagi à ces accusations qui creusent davantage le fossé entre lui et sa base. Nous vous livrons ce communiqué et libre à chacun de se faire sa propre idée.

Communiqué : Le maintien de Waymark a été une décision collective

L’agenda  chargé du Parti et les interrogations sur l’intérêt à accorder  à une intervention dans laquelle l’amertume gouverne la raison n’ont pas permis  de répondre plus tôt aux allégations de M. Jean Marie Doré contre Cellou Dalein Diallo, Président de l’UFDG. Allégations dont la plus singulière porte sur sa responsabilité concernant le maintien de Waymark.

Selon M. Jean Marie Doré, « pendant qu’on discutait pour éliminer Waymark du circuit, Cellou a levé la main et demandé la parole. Et a déclaré qu’il est pour le maintien de Waymark parce que Djinnit lui a promis que pour les élections de 2015, il y aura un opérateur technique. Je (JMD) devais quitter normalement ce regroupement informel et bancal, stérile, inerte dans la réflexion. Mais on n’abandonne pas le navire comme ça. Je suis resté. Et on a continué les débats. »

Cette relation prêterait à sourire tant l’incongruité des propos décrivent bien le personnage qui les tient. Mais elle est en rapport avec un problème grave qui a suscité des violences extrêmes et plus particulièrement contre les militants du l’UFDG. Elle est naturellement bien loin de la réalité.

En effet, le cas Waymark a fait l’objet de longues et dures négociations. Son maintien a été une décision collective, comme l’ont été toutes les décisions de l’opposition sur le processus électoral. Elle prend appui sur les mesures prises pour sécuriser le fichier électoral avec le soutien des partenaires techniques. Il s’agit notamment des actions suivantes :  installation et opérationnalisation d’un logiciel de monitoring sur le site central ; dé-doublonnage multi-biométrique par un opérateur externe pour les données de 2010 ; extraction des statistiques de tous les kits par le logiciel de monitoring à la fin de la révision complémentaire ; contrôle des résultats des arbitrages faits par Sabari/Waymark sur le dé-doublonnage locaux et parallèles ; non intégration dans le fichier électoral des résultats de la révision de 2012.

 Ces mesures mettent  Waymark sous contrôle et réduisent  sa mission  à la confection du fichier électoral et à la production des documents électoraux. C’est ainsi qu’il n’a pas participé au traitement des résultats des élections législatives, résultats dont la gestion a été faite, à notre demande et par souci de sécurisations des votes, par comptage manuel. Au demeurant, il s’agit d’un maintien temporaire. Waymark sera remplacé, courant 2014, par un nouvel opérateur sélectionné sur appel d’offre international. C’est cet opérateur qui aura la charge de la confection de la liste électorale pour l’élection présidentielle de 2015.

Il est utile de rappeler que c’est dès les premiers mois de 2011 que l’UFDG a engagé, avec les autres partis du Collectif des Partis Politiques pour la Finalisation de la Transition, la lutte pour des élections législatives inclusives, transparentes, libres et apaisées. Cette lutte a été longue, violente avec plusieurs morts dans ses rangs, des blessés graves, de dégâts matériels importants. Ceux qui y ont pris part reconnaissent le courage et la détermination du Président de l’UFDG ; il a été de toutes les manifestations, mobilisant les foules et ouvrant lui-même le chemin de la résistance contre la répression du pouvoir dans sa volonté de confisquer notre liberté.

Mais c’est aussi de la responsabilité du leader d’un  parti aussi important que l’UFDG et dont la vocation est de gouverner le pays, d’explorer, dans un cadre de dialogue politique, toutes les  solutions en rapport avec ses objectifs. C’est le cas de l’accord du 3 Juillet. Il a été obtenu grâce à la mobilisation des militants, à leur courage, aux sacrifices qu’ils ont consenti. Sa mise en œuvre qui requiert une vigilance permanente permettra d’organiser les élections transparentes que nous voulons en Guinée.

Les militants de l’UFDG dans leur ensemble mais aussi la population guinéenne dans sa large majorité sont reconnaissants à notre parti et à son Président d’avoir permis la tenue des élections législatives inclusives et apaisées. Bien entendu, la mobilisation doit se poursuivre pour l’exécution de toutes les mesures préconisées dans l’Accord du 3 Juillet et dans le rapport de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne. Nous serons dans cette volonté pour que la Guinée connaisse une avancée démocratique significative et que l’élection présidentielle de 2015, dans ses résultats, reflète bien le choix souverain  de notre peuple. Ce sera aussi le prix de la paix dans notre pays.

 Jean Marie Doré s’arc-boute sur son ego après l’épisode relatif à l’élection à la présidence de l’assemblée nationale. Il  doit comprendre que son avenir ne vaut pas celui de la Guinée. Seul compte le combat pour sortir notre pays du pouvoir d’Alpha Condé, synonyme de régression politique, économique et sociale. Dans ce combat, les militants et la direction de l’UFDG font confiance à leur Président.

La Cellule de Communication de l’UFDG