fievre_ebolaLes trois cas de fièvre hémorragique ayant provoqué la mort de deux personnes à Conakry ne sont pas dus au virus Ebola, a déclaré lundi 24 mars le docteur Sakota Kéïta, du ministère de la santé guinéen.

 « Pour l'instant, il n'y a pas de fièvre Ebola à Conakry, mais une fièvre hémorragique dont la nature reste à déterminer », a déclaré le Dr Kéïta après avoir reçu les premiers résultats d'analyses effectuées à l'institut Pasteur de Dakar dans la nuit de dimanche à lundi.

 

L'épidémie de fièvre Ebola qui a fait des dizaines de morts dans le sud de la Guinée a atteint la capitale, Conakry, avait annoncé dimanche le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). L'épidémie de fièvre virale hémorragique, apparue début février dans le sud du pays, a fait au moins 59 morts, selon le dernier bilan des autorités guinéennes.

 

AUCUN TRAITEMENT NI VACCIN

 

Le virus Ebola se manifeste par une poussée de fièvre, des diarrhées, des vomissements, une fatigue prononcée et parfois un saignement. Avec un taux de mortalité de 90 %, il figure parmi les plus contagieux et mortels chez l'homme, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il n'existe aucun traitement ni vaccin. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.

 

C'est la toute première fois que la fièvre Ebola, qui touche habituellement la République démocratique du Congo (RDC), l'Ouganda, le Gabon ou le Soudan du Sud, est signalée en Guinée.

Le monde