moustiqueÀ l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, ce vendredi 25 avril, l’OMS met l’accent sur l’aide à apporter aux pays pour éliminer cette maladie.

ÉRADIQUER. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, ce vendredi 25 avril, l’OMS met l’accent sur l’aide à apporter aux pays pour éliminer cette maladie. Malgré les progrès qui ont été fait cette dernière décennie dans la lutte contre le paludisme, il reste encore beaucoup à faire avant de pouvoir espérer un jour éradiquer cette maladie.

Ainsi, le paludisme continue de tuer quelque 627.000 personnes chaque année dans le monde selon l’OMS. Principalement des enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne. En tout, 207 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2012.

 

3 millions de vies sauvées depuis l'an 2000

L’OMS estime que les efforts mondiaux de ces dix dernières années pour combattre le paludisme ont permis de sauver 3,3 millions de vies, en réduisant les taux de mortalité palustre de 42 % au niveau mondial et 49 % en Afrique.

MALADIE. Les symptômes du paludisme apparaissent au bout de 7 à 15 jours après la piqûre de moustique infectante. Les premiers symptômes – fièvre, maux de tête, frissons et vomissements – peuvent être modérés et difficiles à attribuer au paludisme. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.

Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme réduisent l’intensité de la maladie et permettent d’éviter qu’elle ne devienne mortelle. Ils contribuent aussi à réduire la transmission du paludisme.

Mais la lutte contre le moustique vecteur de la maladie reste le principal moyen de réduire la transmission du paludisme au niveau communautaire. C’est la seule intervention qui peut ramener une forte transmission à des niveaux quasiment nuls. 

Les enfants fortement atteints développent fréquemment un ou plusieurs des symptômes suivants : anémie sévère, détresse respiratoire consécutive à une acidose métabolique ou paludisme cérébral.

Chez l’adulte, on observe aussi fréquemment une atteinte de tous les organes. Dans les zones d’endémie, les personnes peuvent parfois être partiellement immunisées, et il peut y avoir des infections asymptomatiques.

 

 

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