cellou dalein diallo 2L’assemblée générale de l’Ufdg s’est tenue ce samedi 11 février 2017, à Commandaya. Le président du parti, Cellou Dalein Diallo de retour, entouré de ses cadres, s’est entretenu avec les militants venus pour la circonstance.

L’alliance avec le parti UDG de Mamadou Sylla, le détournement des deniers publics, la mauvaise gestion du secteur de l’éducation ont concentré l’essentiel de son intervention. Il estime que la signature de l’alliance avec Mamadou Sylla, est une grande victoire pour l’Ufdg. « Avec le temps, la vérité finira par triompher ; nous avons l’habitude de recevoir des gens chez nous qui ont quitté le RPG Arc-en-ciel. Ils nous ont rejoints pour mener le combat pour l’instauration de la démocratie en Guinée », a-t-il expliqué. Au-delà du poids électoral que l’UDG pourrait offrir lors des prochaines consultations électorales, le chef de file de l’opposition soutient qu’il y a aussi la reconnaissance de la nature du combat que son parti est en train de mener. Un combat juste, dit-il.

La situation de notre pays est difficile, explique Cellou Dalein Diallo lequel admet que la crise que traverse la Guinée est le résultat de la « dilapidation des deniers publics, l’octroi des marchés de gré à gré. Cette mauvaise gouvernance est dans tous les secteurs ». De rappeler que son groupe parlementaire a même refusé de voter le volet dépense du budget national, parce que « les ressources sont mal affectées. La Primature a un budget « plus élevé que celui de l’agriculture, alors que ce secteur fait vivre plus de 80% des Guinéens ». Pour M. Diallo, cette situation est un scandale. Quant au secteur de l’éducation, moins de 13% du budget, et que même ce fond ne va pas aux bénéficiaires, « il est détourné ». Il a fustigé l’organisation des examens en Guinée puis déploré la fermeture des écoles mettant ainsi les élèves en congés obligatoires, alors qu’on a eu « trois mois de vacances pour préparer cette rentrée ». Pour le chef de file de l’opposition, ce temps était suffisant pour recruter et affecter les enseignants, veiller à ce que chacun soit à son poste avant le 2 octobre, (date d’ouverture officielle des classes, Ndlr). Tout ceci est le résultat de la mauvaise gouvernance et du peu d’intérêt que le gouvernement accorde au secteur éducatif, regrette-t-il.

Du réseau routier, « jamais, il n’a été dans un tel état de dégradation », souligne le président de l’Ufdg. Lorsque vous perdez 8 heures de temps où vous avez l’habitude de faire 3 heures, ces 5 heures de temps perdues pourraient être consacrées à autre chose. C’est dur pour l’économie, s’alarme-t-il.

Aguibou Barry pour www.guinee58.com